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NOUS AVONS LE REGRET DE VOUS INFORMER QUE LA 7ème EDITION DU FIFIDHO-NIAMEY EST REPPORTEE DU 30 JANVIER AU 04 FEVRIER 2023 A NIAMEY.
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PRESENTATION DU FIFIDHO
Créé en 2012, le festival international de film sur les droits de l’homme (FIFFIDHO) se tient chaque année à Niamey en vue de contribuer à la promotion des droits humains et des libertés fondamentales à travers le cinéma.
Depuis la 4ème édition en 2016, le FIFIDHO est désormais devenu non seulement un festival biannuel, mais également un festival à compétition.
Il se déroule en deux phases :
1- La phase festival
La première phase regroupera à Niamey (cinq jours durant) des participants venus de toutes parts (partenaires, producteurs, réalisateurs, distributeurs, conférenciers, formateurs, sponsors, diffuseurs, etc.) autour d’un certain nombre d’activités (projections de films, débats, formations, conférences, échanges d’expériences, sensibilisation, expositions, etc.)
2- Phase caravane de sensibilisation
La deuxième phase consiste à l’organisation d’une caravane de sensibilisation dans les villages, les centres éducatifs, les maisons d’arrêt et dans les places publiques sous des thématiques bien précises, (Droit de l’enfant, pratiques traditionnelles néfastes, la démocratie, la bonne gouvernance, etc.)
La septième édition est prévue du 30 janvier 04 février 2023 à Niamey au Niger sous le thème : « Le cinéma d'aujourd'hui face à l'éducation de nos enfants".
PRÉSENTATION
Depuis un certain temps, les autorités du Niger ont mis en place des grands chantiers en faveur de la relance du cinéma nigérien, dont entre autres, l’adoption de textes législatifs et réglementaires ayant conduit à la création du centre national de la cinématographie du Niger (CNCN) et l’agence de promotion des entreprises et industries culturelles.
Le monde cinématographique nigérien était tombé dans un coma profond depuis la disparition de Jean Rouch et de Oumarou Ganda (pionniers du cinéma nigérien).
Les grandes manifestations ci nématographiques se font aujourd'hui rares, voire inexistantes (Rencontre du cinéma africain, le festival du film de l’environnement et de l’eau, la semaine Oumarou Ganda, etc.), et les salles de cinéma se ferment les unes après les autres (une seule salle de cinéma existe encore au Niger, le studio Jangorzo).
Aujourd’hui, force est de constater qu’il n’existe au Niger aucun festival cinématographique qui traite spécifiquement des questions des droits humains et des libertés fondamentales à travers la diffusion de films engagés.
C’est pour cette raison que le festival international du film sur les droits de l'homme (FIFIDHO) est créé pour promouvoir la démocratie, les droits humains, la démocratie et les libertés fondamentales.
Au vu des messages véhiculés à travers les films projetés pendant le festival, FIFIDHO se veut être un outil de sensibilisation et de mobilisation sociale ; c'est-à-dire un véritable outil de communication pour le développement dans le domaine des Droits de l’Homme.
Il jette un regard critique sur l’Afrique postindépendance, notamment sur les comportements « des plus forts » sur « les plus faibles » à travers les violations répétées des Droits de l’Homme, et tente de répondre à d’innombrables questions d’ordre socioéconomique, politique et culturel :
- Qu’est-ce que l’Afrique et les Africains ont fait de leurs indépendances ?
- Les Indépendances ont-elles apporté un changement de comportement en faveur du respect des Droits de l’Homme en Afrique ?
- Le respect des Droits de l’Homme, peut-il trouver une place dans nos mœurs ?
Sur le terrain, la réalité est toute autre…
Les Droits de l’Homme sont toujours bafoués alors même que tous les peuples, aussi « primitifs soient-ils » aspirent au bien-être, au respect des valeurs les plus humainement simples qui puissent exister (Droit de l’enfant, droit de la femme, droit à la sécurité, droit à la bonne gouvernance, droit à l’éducation, au mariage désiré et accepté, à un environnement sain, etc.), bref, le Droit au bonheur tout court.
Aujourd’hui, l’Afrique traîne encore les pas ; le respect de ces valeurs est loin de faire partie de nos pratiques quotidiennes. Pour bon nombre de nos pays africains, l’expression « Droits de l’Homme » est vide de sens et dépourvue de toute valeur, alors même que les africains se sont battus corps et âmes pour accéder à l’Indépendance, pensant fort que c’est le chemin qui mène droit au bonheur et à toutes les libertés fondamentales.
C’est pour cette raison que des institutions, organismes, ONG, associations et bien d’autres structures internationales ou locales s’investissent sans ménagement aucune dans la communication pour le développement en faveur d’un changement de comportement. Malgré la multiplicité des actions de sensibilisation menées sur le terrain, le résultat reste très loin d’être celui escompté.
Il y a donc lieu de songer à une autre forme de sensibilisation qui ne sera pas juste une « action ponctuelle » qui a toutes les malchances d’être oubliées très tôt, une action forte et dynamique qui agit directement sur les consciences des peuples : le cinéma.
Ce dernier reste et demeure le moyen le plus efficace pour atteindre cet objectif, il peut ainsi être non seulement un puissant et redoutable moyen de sensibilisation pour un changement de comportement, mais aussi un moyen de « modélisation » pour un changement de mentalité.
FIFIDHO se veut être un festival dénonciateur de tous les abus perpétrés par « les plus forts » sur « les plus faibles » à travers les violences portées sur ces derniers (lutte contre les violences faites aux femmes, les abus et exploitations des enfants, le mariage précoce et pratiques traditionnelles néfastes, etc.).
FIFIDHO est aussi un festival engagé, c'est-à-dire qui incite à une prise de conscience panafricaine de tous ces abus que nous, africains, perpétrons nous-mêmes sur nos propres frères africains.
FIFIDHO est enfin et surtout un festival de portée pédagogique dans un élan commun de changement de comportement à tous les niveaux.
De sa création à cette date, le festival international de film sur les droits de l’homme a connu cinq éditions sous des thèmes riches et variés :
1 - Le cinéma, vecteur de changement
2 - La femme, force motrice du développement
3 - L'autonomisation de la personne en situation de handicape
4 - Un enfant, un homme, une nation
LA 6ème EDITION
La particularité de la sixième édition réside dans sa forme et dans son fond :
1. Il se déroule en deux phases (phase festival et phase itinérante)
2. Il est compétitif et rend hommage aux illustres cinéastes nigériens qui ont marqué de leurs empreintes le cinéma nigérien et africain, notamment ; Damouré Zika, Zalika Souleye et Djingarey Mayga.
A cet effet un appel à candidature pour la compétition officielle est déjà lancé dans les catégories ci-après :
1. Le grand prix fiction Long métrage (Martin Lutter King)
Durée du film : 60mn et plus
2. Le Prix long métrage documentaire (prix Nelson Mandela)
Durée du film : 60mn et plus
3. Le prix fiction court métrage (Prix Zalika Souley)
Durée du film : de 1mn à 35 mn.
4. Le Prix court métrage documentaire (Prix Damouré Zika)
Durée du film : de 1mn à 35 mn.
5. Prix films d’écoles de cinéma, fiction et documentaire
Durée de 1mn à 26mn.
6. Prix du meilleur réalisateur (Prix Djingarey Mayga)
7. Prix du meilleur film engagé ( Prix Abdoulaye Mamani)
ACTIVITES PROGRAMMEES
Activités
Lieux
Description
Projections de films suivies de débat
- CCOG
- Palais des congrès
- Canal olympia
- Université
- Ecoles supérieures
- Quartiers périphériques
- Centres des jeunes
Les entrées sont gratuites
Les projections se déroulent en présence des réalisateurs.
Débat après projection
Conférence sur le thème du festival « Jeunesse et migration »
- Université Abdou Moumouni de Niamey
Au profit des jeunes et en collaboration avec le conseil national de la jeunesse.
Formation sur la critique cinématographique
Maison de la presse
Au profit de journalistes des agences de presse
Formation sur le maquillage en cinéma et le body painting
CCOG
Au profit des maquilleurs et dessinateurs. Une première au Niger
Concert musical
Palais des congrès
Avec des artistes Nigériens
Campagne de sensibilisation en milieu rural par projection de film suivi de débat.
Dans les villages de la région de Tillabéry.
Dans les camps de réfugiés.
Avec l’appui des chefs de cantons et chefs de villages
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Par fifidhoniamey le 17 Octobre 2018 à 19:14
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